| | Edito de Marie Toussaint Tête de liste des écologistes aux élections européennes de juin 2024 |
| Je vous écris de Strasbourg, où nous menons une bataille acharnée pour faire adopter la loi si nécessaire visant à restaurer les écosystèmes européens dont 81% sont dégradés. L’acharnement de la droite, ses alliances avec les extrêmes, nous conduit vers l’abîme quand la semaine qui vient de s’écouler fut la plus chaude jamais enregistrée, quand les températures de surface de la mer battent des records et que la banquise n’a jamais été aussi réduite. Les choses sont claires : nous n’avons jamais autant eu besoin d’écologie, et d’écologistes. Les votes qui ont livré leurs résultats ce jour sont clairs. Ils nous engagent tous et toutes. À celles et ceux qui pariaient sur le retour des éternelles bisbilles vertes, nous avons apporté ensemble un cinglant démenti. Nous voilà donc en ordre de marche : nous avons un cap stratégique, un nouveau nom, les premières désignations de nos candidates et candidats, et une tête de liste. Reste l'essentiel : mener campagne et trouver le chemin de la dynamique qui amène le pays à nous accorder sa confiance. Tout commence par la clarté de notre discours et par notre capacité à délimiter le champ de bataille politique qui sera le nôtre. À ce stade, j'ai posé trois balises. L'opposition frontale aux valeurs et aux propositions portées par la droite extrême et l'extrême-droite, l'élucidation des mensonges macronistes en matière de politique environnementale, et le refus d'alimenter la si funeste guerre des gauches. Ces éléments ne constituent pas le carburant de ma campagne, qui ne sera pas assise sur des postures politiciennes mais sur la défense d'une vision écologiste alternative : elles délimitent un espace, indiquent une volonté, et distinguent un mode opératoire. Pour réussir les élections, nous devrons cependant utiliser notre intelligence collective à autre chose qu'à faire de la politique, au sens le plus commun du terme. Je propose de ne pas d'abord nous centrer sur notre offre, mais de tenter de saisir la demande sociale protéiforme et parfois contradictoire qui émane de la société mobilisée. C'est en ce sens que ma campagne fait écho à la démarche entreprise par notre mouvement dans le cadre des États généraux de l'écologie. Nous devons nous dépasser, et accepter d'être bousculé·e·s par celles et ceux qui attendent davantage de nous. Plus facile à dire qu'à faire me direz-vous. Et vous aurez raison. Mais j'observe que c'est quand nous sommes capables d'entrainer au-delà de nos frontières classiques que nous parvenons à l'emporter. En témoignent notamment les réussites engrangées aux élections municipales. Elles m'inspirent et m'engagent à mener avec rigueur et passion le combat qui s'ouvre. Je conclus ici, provisoirement, en vous disant que je souhaite que l'unité qui est la nôtre constitue un passeport pour la victoire. Aussi je formule le vœu qu'elle perdure. Faisons mentir nos adversaires, qui toujours parient sur nos divisions. Écrivons une histoire différente. J'y suis prête. Aujourd'hui désignée tête de liste, je reste bien consciente que je ne suis qu'une voix parmi les nombreux talents de l'écologie. Mon histoire m'appartient, mais ce sont nos engagements communs qui font sens. C'est ensemble que nous sommes une force puissante. Marie Toussaint |
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| Résultats des votes du weekend | |
| Les adhérent·es d'Europe Écologie Les Verts étaient appelé·es à voter en ligne ce weekend sur plusieurs points. 1 - Confirmer la stratégie d'une liste écologiste aux élections européennes de juin 2024 2 - Valider les 8 premiers hommes EELV et les 8 premières femmes EELV (liste en bas de cette infolettre) 3 - Désigner la tête de liste entre Marie Toussaint et David Cormand 4 - Se prononcer sur le nom du futur mouvement Participation : 4771 votant·es soit 51% du corps électoral |
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Ci-dessous les résultats des trois autres votes : |
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| Question 1 : soutenez-vous la stratégie d’une liste verte et ouverte aux élections européennes 2024 ? |
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| Question 2 : confirmez-vous la liste des 8 premiers hommes EELV et 8 premières femmes EELV ? |
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| Question 4 : confirmez-vous le nom “Les Écologistes” pour le nouveau mouvement ? |
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| | Dessine-moi un mouvement ! | |
| Avec les Etats généraux de l'écologie, on vous écoute. D'abord en physique avec des réunions partout en France, puis aussi en ligne avec un questionnaire et un formulaire pour déposer vos remarques, envies et doléances au sujet du futur mouvement.
C'est la dernière ligne droite pour déposer vos doléances ! Si vous avez des remarques, idées et/ou suggestions afin de penser le futur mouvement de l’écologie, écrivez-nous. Ce qu’on veut savoir ? Que vous décriviez le mouvement écologiste de vos rêves : quelle promesse il devrait porter, comment il devrait fonctionner, ce qu’il devrait vous apporter… Vos contributions seront précieuses pour réussir la refondation. Ensemble, construisons un mouvement qui vous ressemble. https://lesecologistes.fr/doleances/ |
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| Marie Toussaint, 36 ans, Bordeaux, Aquitaine |
| C’est dans les tours des Aubiers à Bordeaux que se forge le désir d’engagement de Marie, dans le sillage d'ATD Quart Monde. Militante pour la justice et le vivant, elle fonde en 2015 l'association Notre Affaire à Tous à l'origine de "L'affaire du siècle". Eurodéputée depuis mai 2019, elle milite pour une économie post-croissance et poursuit son combat au parlement et dans la société, en mobilisant responsables et citoyens pour la justice environnementale, le climat et les droits de la nature, contre les lobbies fossiles et l’extraction minière en eaux profondes. |
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| | David Cormand 48 ans, Canteleu, Normandie |
| Député européen depuis 2019. Il travaille sur les questions budgétaires et la fiscalité juste. Dans la Commission du marché intérieur, il défend les consommatrices et les consommateurs pour le droit à la réparabilité, un numérique durable et régulé, contre l’obsolescence prématurée et l’invasion publicitaire. Dans la Commission Culture, il milite pour l’indépendance des médias. Il est par ailleurs engagé dans l’inter-groupe « bien-être et protection des animaux ». |
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| Mélissa Camara, 31 ans, Lille, Hauts-de-France |
| Mélissa est conseillère municipale de la ville de Lille. Travailleuse sociale, elle a grandi dans une ville populaire proche de Rouen.
Écoféministe, c’est en 2013, alors que la manif pour tous déverse sa haine qu'elle s'engage dans des associations féministes et LGBTQIA+. Elle est venue à l'écologie politique par la justice environnementale. A l'aune de ces combats, elle souhaite œuvrer pour une Europe de la justice sociale, de l'accueil et de la protection des droits fondamentaux de tou·te·s. |
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| | Mounir Satouri, 48 ans, Les Mureaux, Île-de-France |
| Né à Casablanca d’une famille modeste, Mounir s’est engagé très tôt. Conseiller en insertion, puis directeur de centre social en banlieue, il y vit toujours, ancré dans son territoire. Conseiller régional en 2010, il a présidé le groupe francilien de 50 écologistes, agissant pour la défense des terres agricoles ou le Passe Navigo à tarif unique. Élu député européen en 2019, il a défendu le Fonds de transition juste, le salaire minimum européen et lutte aujourd’hui contre le travail forcé. Il a également porté haut les droits humains, pour l’Egypte, la Tunisie ou dénoncé les ventes d’armes et la prolifération nucléaire. |
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| Majdouline Sbai, 45 ans, Roubaix, Hauts-de-France |
| Majdouline est présidente d’une coopérative d’entreprises de l’économie circulaire implantée au cœur d’un quartier populaire. Sociologue de l’environnement et enseignante en sociologie de la santé, elle est engagée pour la transition écologique de l’économie et la santé environnementale. Elle agit pour une plus grande régulation des pratiques des entreprises en matière de droits humains, d‘impacts écologiques et de toxicité, et pour le soutien de l’économie régénérative. À d’EELV, elle est ancrée, depuis 22 ans, dans la région des Hauts-de-France et est déléguée au Parti Vert Européen. |
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| | Abdoulaye Diarra, 31 ans, Paris, Ile-de-France |
| Abdoulaye est Vice-Président de la Fondation Santé des Étudiants de France, ex Vice-Président de l’UNEF, ex Président de LMDE, ex salarié de Notre Affaire À Tous. Ses engagements traversent les thématiques jeunesse, du mouvement climat, de la justice sociale et de l’écologie populaire. Pendant la crise COVID, il porte la création de plusieurs dispositifs d’accès à des professionnels de santé aux jeunes en situation de précarité.
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| Caroline Roose, 54 ans, Villeneuve Loubet, PACA |
| Née en Belgique, issue professionnellement du monde de la mer et élue eurodéputée en 2019, Caroline a fait de la protection des mers et des océans son combat. Cette passionnée de plongée aime les longues discussions avec les pêcheurs. Sensible à leur situation, elle se bat pour une pêche artisanale, juste et respectueuse du vivant. Vice-présidente de l'intergroupe "bien-être et protection des animaux", et coordinatrice verte de la commission d'enquête sur le transport d'animaux vivants, elle milite depuis de nombreuses années avec les ONG pour la condition animale. |
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| | Benoît Biteau, 56 ans, Sablonceaux, Poitou-Charentes |
| Benoît Biteau est fils de paysans. Ingénieur, l’agronomie est sa compétence transversale. Après de multiples expériences professionnelles, il s’installe à 40 ans sur une exploitation intensive qu’il convertit à l’agroécologie avec succès.
Vice-président de Poitou-Charentes, il démontre que des politiques courageuses peuvent accompagner la mutation de l’agriculture. Député européen, il travaille à concrétiser ces changements afin de réconcilier humain, climat et nature, terre et mer, agriculteurs et citoyens. |
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| Stéphanie Dembak-Dijoux, 45 ans, Paris 19e arrondissement |
| Issue d’un quartier populaire de banlieue parisienne, elle travaille depuis 20 ans dans le secteur bancaire sur les normes financières européennes et les enjeux du numérique. Elle est également adjointe au maire du 19e chargée de l'économie sociale et solidaire, de l’économie circulaire et du numérique. Ses combats : œuvrer à réglementer le numérique et à transformer la finance pour une économie qui sorte de l’emprise du PIB, en faveur de tous les territoires, de l’humain et du vivant en général. |
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| | Damien Carême, 62 ans, Argenteuil, Ile-de-France |
| Député européen depuis 2019, il était auparavant, maire de Grande-Synthe. Il a fondé et copreside l’Ass. Nat. Villes & Territoires Accueillants (ANVITA). Maire, il a créé un camp humanitaire avec MSF. Il a mis en œuvre un Minimum Social Garanti, un Revenu de Transition Écologique et porté la refonte du réseau de transport gratuit du Dunkerquois. Ses plaintes et victoires au Conseil d’Etat contre l’État pour inaction climatique furent une 1ère en France. Il est très investi sur l’asile, la migration, l’industrie, la lutte anti-blanchiment, l’énergie. |
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| Aminata Pallud, 42 ans, Guyane Française |
| Profondément humaniste, elle est portée par des idéaux de justice sociale, de justice environnementale et de participation citoyenne. Trésorière de Guyane écologie et co responsable de la commission outre-mer, elle œuvre à faire entendre la voix des écologistes sur les questions ultramarines. Diplômée en ingénierie sociale, elle détient une grande expertise en politiques sociales. Ces expériences professionnelles d’accompagnement de proximité des publics les plus vulnérables font de l’inclusion sociale et de l’égalité des peuples des combats qui lui tiennent à cœur. Ces mobilités ont fait d’elle quelqu’un ouvert d’esprit, de curieux qui détient une grande capacité de dialogue. |
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| | Claude Gruffat, 65 ans, Mulsans, Centre-Val de Loire |
| Ancien conseiller agricole puis président de Biocoop, Claude Gruffat est député européen depuis 2020. Il travaille pour une économie au service des européen·ne·s et une fiscalité juste. Il s’est ainsi efforcé de lutter contre la spéculation sur les matières premières alimentaires, et pour l’instauration de nouveaux impôts afin de faire participer les plus riches et les multinationales à la transition. Au sein de la commission de l'agriculture, il travaille à la sortie des pesticides chimiques tout en défendant une alternative agroécologique et le développement d'un commerce équitable européen. |
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| Rachel Savin-Puget 53 ans. Caen, Normandie |
| Formée en macro-économie, Rachel été journaliste puis entrepreneuse dans le secteur de l’industrie cosmétique. Elle défend l’approche globale d’une santé liée à l’environnement et une économie écologique qui respecte aussi bien nos besoins fondamentaux que les limites planétaires.
À côté de son engagement politique, elle est directrice du think tank Antigone centré sur les enjeux de transition énergétique, sécurité sanitaire ou encore la restructuration du système de santé.
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| | Régis Godec : 50 ans, Toulouse, Occitanie |
| Co-secrétaire Régional EELV Midi-Pyrénées, Vice-Président du Conseil fédéral Par son parcours professionnel en tant que bibliothécaire territorial, il défend l’importance de la culture dans les politiques publiques. Convaincu que l’écologie nécessite une politique culturelle, il défend la nécessité des services publics et de la régulation des groupes de presse et de l’édition. Adjoint au Maire de Toulouse en charge des écoquartiers (2008-2014) il a contribué au développement de l’habitat participatif et suivi des projets dans les domaines de l’urbanisme, des transports et des politiques de la ville. |
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| Bénédicte Monville, 53 ans, Melun, Ile-de-France |
| Bénédicte a grandi dans le quartier populaire du 13ème arrondissement de Paris aux pieds des tours des Olympiades. Enseignante dans le supérieur, conseillère régionale IDF entre 2015 et 2020, conseillère municipale de Melun depuis 2014.
Elle est forte de son engagement militant et de son expérience d’élue locale et régionale, de son expérience d’intellectuelle engagée et de femme métisse au parcours familial cosmopolite et polyglotte, entre les Etats-Unis, l’Italie et la France. Ses combats sont pour une Europe écologiste, sociale et fédéraliste. |
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| | Christian Lammens 62 ans. Biert, Occitanie |
| Artisan plombier de profession, il est premier adjoint d’un village de montagne en Ariège, Pyrénées. Au sein d’EELV il est co porte-parole du groupe local Ariège, membre du BER Midi-Pyrénées, conseiller fédéral suppléant.
Militant de terrain, impliqué dans les luttes locales, il a co-créé des coopératives bios et un lieu de défense de la littérature et du texte en milieu rural. Expert en rénovation énergétique, bon connaisseur des territoires ruraux et de montagne, il se passionne pour la diffusion de la culture.
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